Le 9 décembre 2025, la réunion du Groupe sur le semestre européen s’est tenue à Bruxelles, au siège du Comité économique et social européen (CESE). Il s’agissait de la deuxième réunion organisée cette année, dont le thème était le Paquet d’automne 2026 du semestre européen. L’élaboration d’avis liés au Paquet d’automne du semestre européen est l’une des principales activités du groupe.

M. Gonçalo Lobo Xavier, nouveau président du groupe, et Mme Elena-Alexandra Calistru, nouvelle présidente de la section «Union économique et monétaire et cohésion économique et sociale» (ECO) du CESE, ont prononcé des discours liminaires. 

Le débat interinstitutionnel sur le Paquet d’automne a ensuite eu lieu, avec la participation de représentants de la Commission européenne, du Parlement européen, de la Banque centrale européenne et des Conseils économiques et sociaux du Portugal, de Bulgarie, de Roumanie, des Pays-Bas, de Hongrie et d’Italie. 

Le CES roumain était représenté par M. le président Sterică Fudulea, qui a évoqué la situation de la Roumanie dans le contexte de l’évaluation de la Commission européenne dans le Paquet d’automne. M. Fudulea a également souligné l’une des principales recommandations de la Commission, qui invite les États membres à donner la priorité à l’éducation et au développement des compétences essentielles pour les secteurs stratégiques de l’économie de l’UE. La mesure recommandée vise à promouvoir la compétitivité mondiale et la cohésion sociale de l’Europe, qui sont menacées par la stagnation de la productivité du travail et une pénurie importante de main-d’œuvre et de compétences. 

Sur la base de ce message, M. Fudulea a également attiré l’attention sur une réalité de plus en plus préoccupante:l’écart entre les régions du sud-est et du nord de la Roumanie et le reste du pays continue de se creuser. La productivité du travail reste faible et les investissements dans la formation professionnelle sont insuffisants, précisément dans les zones les plus touchées par le contexte géopolitique voisin. À cet égard, il a souligné que ces régions ont besoin de mesures urgentes pour renforcer à la fois la stabilité économique et la sécurité nationale, ainsi que le développement du système éducatif. Et pour que ces objectifs deviennent réalité, le dialogue social et civique est essentiel:l’implication des partenaires sociaux et des organisations non gouvernementales contribue constamment à réduire les tensions et à construire une société plus équilibrée.

M. Fudulea a rappelé l’avis rédigé par le CES sur les « Politiques publiques pour le renforcement socio-économique de la région de la mer Noire et des régions frontalières de l’Union européenne », qui aborde également ces questions.